Mardi 23 Avril 2024
Thème: «Le chrétien face à la mort»
Texte: Ecclésiaste 9:1-5
1. Oui, j'ai appliqué mon coeur à tout cela, j'ai fait de tout cela l'objet de mon examen, et j'ai vu que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu, et l'amour aussi bien que la haine; les hommes ne savent rien: tout est devant eux. 2. Tout arrive également à tous; même sort pour le juste et pour le méchant, pour celui qui est bon et pur et pour celui qui est impur, pour celui qui sacrifie et pour celui qui ne sacrifie pas; il en est du bon comme du pécheur, de celui qui jure comme de celui qui craint de jurer. 3. Ceci est un mal parmi tout ce qui se fait sous le soleil, c'est qu'il y a pour tous un même sort; aussi le coeur des fils de l'homme est-il plein de méchanceté, et la folie est dans leur coeur pendant leur vie; après quoi, ils vont chez les morts. Car, qui est excepté? 4. Pour tous ceux qui vivent il y a de l'espérance; et même un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort. 5. Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée.
Retenons:
Nous pourrons tout accomplir dans la vie, nous pourrons mener de grands projets, nous pouvons aussi tout posséder; mais notre sort final c’est la mort. C’est elle qui vient achever le parcours des justes, comme celui des injustes. L’ecclésiaste a appliqué son coeur à tout cela, il a fait de tout cela l'objet de son examen, et il a vu que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu, autant pour l'amour et la haine. Mais, tout ceci n’exclut pas la mort. Nos œuvres ne dissuadent pas la mort. Peu importe la classe sociale, politique, économique ou spirituelle, nous subissons le même sort. Le juste, le méchant, le pur, l’impur, celui qui sacrifie, celui qui ne sacrifie pas; le bon, le pécheur, celui qui jure ou celui qui craint de jurer… tout le monde finit son pèlerinage terrestre et se lève devant la porte de la mort, chacun attendant son tour. Aucune exception n’est de mise comme ce fut pour Énoch, Élie, Moïse qui avaient été recueillis auprès de Dieu par enlèvement. La seule différence, c’est que le juste a une espérance du salut après la mort. Il ne craint pas la mort, il la brave et ne la repousse pas car c’est le passage obligé pour rejoindre Dieu son Père et entrer dans la vie éternelle. Excellent mardi. Amen
Alain Louz.-
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