Jeudi 30 Mai 2024
Thème: «Le besoin de salut suscite la nécessité d'avoir un bon berger»
Texte: 1 Rois 12:12-16
12. Jéroboam et tout le peuple vinrent à Roboam le troisième jour, suivant ce qu'avait dit le roi: Revenez vers moi dans trois jours. 13. Le roi répondit durement au peuple. Il laissa le conseil que lui avaient donné les vieillards, 14. et il leur parla ainsi d'après le conseil des jeunes gens: Mon père a rendu votre joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions. 15. Ainsi le roi n'écouta point le peuple; car cela fut dirigé par l'Éternel, en vue de l'accomplissement de la parole que l'Éternel avait dite par Achija de Silo à Jéroboam, fils de Nebath. 16. Lorsque tout Israël vit que le roi ne l'écoutait pas, le peuple répondit au roi: Quelle part avons-nous avec David? Nous n'avons point d'héritage avec le fils d'Isaï! A tes tentes, Israël! Maintenant, pourvois à ta maison, David! Et Israël s'en alla dans ses tentes.
Retenons:
Être berger implique la douceur, la tempérance, l’amour, la compréhension du peuple. Le berger doit ramener la paix là où elle manquait déjà autrefois. Il doit dénicher les besoins des brebis avant qu’elles ne les réclament. La mauvaise compagnie peut susciter une prise de décisions non conforme aux attentes des brebis. Les hommes peuvent être des bergers mais Jésus est le bon berger. Il récolte nos requêtes de prières et les exauce. Quand le peuple vient vers Lui, il lui dit ce qui fait sa joie. Il accorde le repos à son peuple; il ôte le joug pesant et rend libre les opprimés. C’est ce que fait le bon berger dans notre vie; il prend en charge nos doléances et les satisfait. Les parents sont des bergers pour leurs maisons. Les serviteurs de Dieu aussi le sont pour leurs communautés. Comment recevons-nous les ouailles qui viennent solliciter notre indulgence? Rendons-nous leurs jours difficiles? Certains parents dépensent facilement à l’extérieur du cercle familial et rendent la vie difficile aux enfants et époux/ épouses. Quant aux serviteurs de Dieu, nombreux ne font que demander l’argent et ne prient jamais pour que les fidèles aient des emplois stables, pour qu’ils aient des foyers stables, pour que l’huile et la farine ne manquent jamais chez eux. Dieu entend les cris du peuple tandis que les bergers ne les entendent pas. Soyons comme le bon berger. Excellent jeudi. Amen
Alain Louz.-
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