Mercredi 22 Mars 2023
Thème : «La communion, c’est aussi le partage des biens»
Texte : Actes 4:34-37
34. Car il n'y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, 35. et le déposaient aux pieds des apôtres; et l'on faisait des distributions à chacun selon qu'il en avait besoin. 36. Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d'exhortation, Lévite, originaire de Chypre, 37. vendit un champ qu'il possédait, apporta l'argent, et le déposa aux pieds des apôtres.
Retenons:
Quand une personne dispense la paix, la justice, l’harmonie et tout ce qui est semblable, elle devient une référence car elle rassure. Les apôtres ont tellement bien fait leur job qu’ils étaient devenus des autorités morales. Le pouvoir de rendre justice leur était échu. Ils étaient comme des juges ou des notaires en ce qu’ils pouvaient faire régner l’équité et la légalité avec transparence. Actuellement si l’on veut vendre un bien en toute légitimité, on fait recours à un notaire. Voilà que le peuple ayant tellement aimé Dieu, qu’il se décida de faire confiance à ses serviteurs les apôtres. Y’a t-il encore des gens de confiance auprès desquels on peut se confier pour faire le partage des biens d’un groupe ? Certainement oui. La communion est stable quand il y’a des gens de confiance qui peuvent garantir la probité morale. La communion doit être entretenue et maintenue par les dirigeants qui œuvrent à la bonne gestion des biens communs. Ça prend de l’impartialité. Mais s’il y’a des détournements des biens publics, la communion s’effrite; les gens ne contribueront plus à l’équilibre social du groupe. Alors, l’individualisme reviendra au galop sans crier gare. Les dirigeants doivent rassurer le peuple dans la gestion de leurs biens. Excellent mercredi. Amen Alain Louz.-
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