Dimanche 4 Septembre 2022
Thème : «L’obéissance précède les bénédictions divines»
Texte : Genèse 22:1-3 puis 12-18
1. Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici! 2. Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. 3. Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. […] 12. L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. 13. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. 14. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. 15. L'ange de l'Éternel appela une seconde fois Abraham des cieux, 16. et dit: Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel! parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, 17. je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. 18. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.
Retenons:
Les bénédictions vécues par Israël et les peuples de l’alliance dans le monde, c’est le résultat de l’obéissance d’Abram. Par une seule personne, le monde est entré dans une destinée bénie. Abram avait confiance en l’Eternel; il savait que Dieu est plein d’amour et qu’une solution était prévue en remplacement de son fils après le sacrifice. Dans son essence, Dieu ne peut pas bénir puis revenir ravir la bénédiction sans motif valable. Ce n’est pas après une obéissance que Dieu reviendrait ravir ce qui fait notre joie et nous laisser à vide. Le chemin de l’obéissance peut être truffé de luttes au dehors, craintes au dedans; mais il faut tenir bon jusqu’au bout. Obéir à la voix de Dieu exige une écoute et une compréhension claires de sa volonté afin de ne pas mal interpréter l’instruction donnée par Dieu. C’est pourquoi il ne faut pas débrancher le discernement devant chaque situation. Le piège à éviter c’est le raisonnement et la procrastination; ne pas remettre à demain ce qui peut être obéi aujourd’hui. Celui qui obéira jusqu’au bout trouvera son bélier qui l’attend à la fin. Excellent dimanche d’obéissance. Amen Alain Louz.-
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