L’obéissance précède les bénédictions divines
Jeudi 1er Septembre 2022
Thème : «L’obéissance précède les bénédictions divines» Texte : 2 Rois 4:8-17
8. Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d'accepter à manger. Et toutes les fois qu'il passait, il se rendait chez elle pour manger. 9. Elle dit à son mari: Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu. 10. Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il s'y retire quand il viendra chez nous. 11. Élisée, étant revenu à Sunem, se retira dans la chambre haute et y coucha. 12. Il dit à Guéhazi, son serviteur: Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle se présenta devant lui. 13. Et Élisée dit à Guéhazi: Dis-lui: Voici, tu nous as montré tout cet empressement; que peut-on faire pour toi? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l'armée? Elle répondit: J'habite au milieu de mon peuple.14. Et il dit: Que faire pour elle? Guéhazi répondit: Mais, elle n'a point de fils, et son mari est vieux. 15. Et il dit: Appelle-la. Guéhazi l'appela, et elle se présenta à la porte. 16. Élisée lui dit: A cette même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. Et elle dit: Non! mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante! 17. Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l'année suivante, comme Élisée lui avait dit.
Retenons:
La femme Sunamite n’avait aucune intention derrière sa tête quand elle voulut faire du bien au prophète de l’Eternel. Ce fut simplement par obéissance à Dieu qui nous demande de prendre soin de ses serviteurs. Quand la pensée de faire une chambre haute pour un serviteur de Dieu remplit la tête d’une personne; derrière cette pensée il y’a l’Esprit de Dieu. Il faut être sensible à la voix de l’Esprit Saint pour percevoir ce message et obéir. Comprenons qu’il s’agit de construire / modifier une partie de la maison pour loger un passant avec lequel on n’a aucun lien de parenté. De telles dépenses imprévues ne peuvent se faire que si l’appel de Dieu est pressant dans le cœur. Il faut donc obéir pour entrer dans la volonté de Dieu. Que dire du mari de la Sunamite? Il ne s’est pas opposé à la demande de sa femme; pas de jalousie, pas d’arrière-pensée. Lui aussi a cédé à la voix de Dieu entendue par sa femme. Un bon serviteur de Dieu se gêne de ne pas bénir une personne qui lui fait des dons. Il ne peut pas rester insensible et faire comme si de rien n’était. Ainsi, l’obéissance du couple a accouché d’un enfant. Sachons dénicher la bénédiction cachée dans l’obéissance. Excellent jeudi d’obéissance. Amen Alain Louz.-