Dimanche 28 Janvier 2024
Thème: «Grandir dans la foi»
Texte: Genèse 22:9-18
9. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. 10. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. 11. Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! 12. L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. 13. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. 14. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. 15. L'ange de l'Éternel appela une seconde fois Abraham des cieux, 16. et dit: Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel! parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, 17. je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. 18. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.
Retenons:
Abraham laissa tous ses serviteurs loin du lieu du sacrifice pour éviter les perturbations et les disputes au moment d’offrir son fils. Ses serviteurs seraient choqués de vivre un tel carnage même si le pays dans lequel Abraham vivait avait cette coutume d’offrir chaque enfant premier né en sacrifice, en le brûlant au feu. Abraham dressa un autel pour le sacrifice. Dresser un autel est déjà à lui seul une marque d’adoration profonde. Il mit le bois, ce qui est une symbolique d’intercession et de consécration. Il attacha l’enfant pour éviter qu’il ne tomba de l’autel au moment de le brûler; ce qui est la marque du courage et d’obéissance. Toute cette séquence représente la confiance misée en un Dieu qui ressusciterait son enfant, à défaut, il lui en donnerait un autre. Isaac n’était-il pas né d’un miracle? Dieu l’aurait refait. Abraham ne dit rien à Sara sa femme, au sujet du sacrifice que le Seigneur Dieu lui demandait. Il évita certainement la folle discussion qui en naîtrait et le conflit qui demeurerait béant jusqu’à leur dernier souffle. Quand notre foi a déjà grandi, il ya des actes qu’on pose sans mesurer l’impact humain qui s’en suivrait. On pose d’abord l’acte d’obéissance et on laisse à Dieu la charge de gérer les conséquences. Imaginons comment saignait le cœur d’un père quand il liait son unique fils de la promesse. Mais il continua son sacrifice d’adoration. À la place d’Abraham, nous aurions criblé Dieu de questions à ne pas en finir. Nous aurions même demandé une garantie et une preuve que c’est Lui Dieu qui parlait. Nous aurions aussi demandé qui a déjà subi une telle situation avant nous? Dieu merci, Abraham a posé un acte qui nous bénit tous car toutes les nations en sont bénies. Excellent dimanche. Amen
Alain Louz.-
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