Lundi 3 Juin 2024
Thème: «Cultiver la terre, c’est participer à la restauration de la création»
Texte: Luc 8:4-8
4. Une grande foule s'étant assemblée, et des gens étant venus de diverses villes auprès de lui, il dit cette parabole: 5. Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. 6. Une autre partie tomba sur le roc: quand elle fut levée, elle sécha, parce qu'elle n'avait point d'humidité. 7. Une autre partie tomba au milieu des épines: les épines crûrent avec elle, et l'étouffèrent. 8. Une autre partie tomba dans la bonne terre: quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix: Que celui qui a des oreilles pour entendre entende!
Retenons:
Cultiver la terre, c’est travailler (la terre) pour lui faire produire des végétaux utiles aux besoins humains. C’est défricher, labourer; c’est le domaine de l’agriculture, la culture. Cultiver la terre améliore la texture du sol et décompose l'extérieur croustillant, ce qui facilite la pénétration de l'eau et de l'air profondément dans les racines des plantes. En travaillant la terre, nous participons à l’entretien, à la restauration et à la sauvegarde de la création. Il faut que nous sachions que c’est la terre qui nous héberge, nous avons donc le devoir de l’entretenir pour qu’elle se porte mieux. Si nous la détruisons, nous entrerons dans un cycle de malheur qui décimerait la création tout entière. Si la terre est rocailleuse, elle ne pourra pas nous donner de bonnes récoltes. Si nous plantons les semences sur un sol épineux, les boutures ne se développeront pas, faute d’espace vital. Si le sol est mal entretenu, la famine s’établira au milieu de nous. Les nourritures synthétiques ne sont pas une solution sécuritaire pour la survie de l’humanité. Il faut plutôt prioriser la culture biologique mais qui exige un sol sainement entretenue. Excellent lundi. Amen
Alain Louz.-
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